Pour l'Europe, le soutien à l'Ukraine c'est la défense de l'avant.
Aider l'Ukraine à gagner ce conflit, c'est mettre l'agression et la guerre hors-la-loi sur le continent.
L'histoire européenne nous enseigne que la faiblesse envers un agresseur c'est l'encourager à poursuivre ses menées criminelles. Les précédents furent horribles, ne les répétons pas !
On pourra ergoter des heures sur l'origine de la guerre, et les Européens sont des experts en la matière : elle n'a qu'un responsable, l'agresseur qui a utilisé la force pour faire prévaloir son point de vue, en l'occurrence Poutine.
Ce comportement doit être banni de l'Europe, au demeurant si fragile des ressentiments qu'y a semés l'histoire.
La peur de l'escalade que s'échinent à diffuser les porte-parole de l'agresseur n'a pas lieu d'être. Une politique plus forte aurait peut-être dissuadé l'agression. Et si nous avons peur, préparons-nous à pire.
Désormais c'est seulement la force qui peut faire reculer la force.
On peut le regretter, mais il n'est plus l'heure de pleurer sur le lait renversé.
Poutine et ses sbires doivent un jour -et le plus rapidement possible- comprendre eux-mêmes qu'il est temps d'arrêter cette folie meurtrière et pour cela la force et la peur doivent changer de camp.
Pour éviter l'enchainement mécanique qui peut conduire au pire les Européens doivent y être prêts, quel qu'en soit le prix.