Poutine a ramené la guerre en Europe.
Il a utilisé pour cela les armes habituelles des dictateurs : le révisionnisme, le mensonge, le nationalisme et la force.
L’Europe les reconnait, elle qui, dans le passé, a déjà dû les affronter.
Les Sudètes d’hier sont les Ukrainiens d’aujourd’hui.
Les Européens ont appris de leur histoire qu’il ne s’arrêtera pas là et les menaces qu’il a adressées au monde à cette occasion doivent nous éclairer.
Dans ce qui risque d’être un mortel engrenage, c’est l’Europe entière qui se trouve en danger.
Bien sûr les Ukrainiens réagiront et ne se laisseront pas faire. Il faut les aider par tous moyens.
Evidemment les sanctions les plus sévères seront prises, rapidement et dans l’unanimité envers un régime qui déshonore son propre peuple. Mais l’on sait aussi que les sanctions poussent à la déraison ceux qui se sont enfermés dans une logique absurde.
Il est donc à craindre que cela ne suffise pas à ramener à la raison des paranoïaques qui vivent dans un autre monde. Nous le savons depuis Munich.
Seule la force peut arrêter la force brute.
Les Européens sont désormais confrontés à l’un des choix les plus délicats.
Faire cesser cette agression est une urgence impérative, dissuader de poursuivre cette folle entreprise est une priorité, quels que soient les moyens à utiliser.
