Toutes choses égales par ailleurs, Poutine lance à l’Europe le même défi expansionniste que le dictateur nazi, dont il applique scrupuleusement les méthodes sur le plan intérieur.
L’inculture des nouveaux dirigeants américains, alliée à un ego surdimensionné et un populisme débridé les portent à croire qu’ils peuvent négocier avec n’importe qui et n’importe quoi.
C’est une erreur de plus. Cela n’a pas marché avec Kim Jong Un, le satrape nord coréen; cela ne marchera pas avec celui du Kremlin, qui a dopé et dupé son peuple à un révisionnisme qui rappelle celui de l’Allemagne des années trente.
Quelle que soit l’issue d’une négociation annoncée et encore incertaine - Elle ne fera pas sans l’Europe - ce sont les Européens qui, à la fin, en dicteront les termes car ce sont eux qui la mettront en œuvre pour pallier le lâchage américain qu’on voyait venir depuis longtemps .
Pour beaucoup c’est une révolution. C’est plutôt une aventure, un moment de vérité pour un continent une fois de plus confronté à la guerre et qui doit y faire face, y compris militairement.
Par exemple l’OTAN sans les Américains pourrait en être l’instrument.